Après la cessation des hostilités à Benghazi en juillet 2017, les infrastructures essentielles, les services de base et l'environnement ont tous été gravement touchés par le conflit. Plus de 35 000 familles avaient quitté leur foyer. Leur enthousiasme à revenir est tempéré par les kilomètres de routes inutilisables, les écoles fermées et le manque d'installations sanitaires fonctionnelles.
Pour favoriser le retour des familles déplacées, ACTED et ses partenaires locaux ont apporté leur soutien aux initiatives de la société civile locale visant à réhabiliter les quartiers affectés par le conflit afin d'encourager le retour des habitants.
Au milieu de l’année 2014, lorsque le conflit a éclaté à Benghazi, des vagues de déplacement ont commencé, se poursuivant jusqu’au début de l’année 2015. Si les combats ont d’abord pris fin dans le district de Benina au début de 2015, il a fallu plus de deux ans pour que la paix revienne dans tous les quartiers de la ville. Trois années de conflit ont laissé la ville dévastée et plus de 35 000 familles déplacées.
ACTED et ses partenaires locaux, LibAID et la Commission de la Société Civile, ont sélectionné six organisations de la société civile (OSC) locales pour mettre en œuvre des initiatives dans leur communauté qui permettraient d’aborder les conséquences du conflit et de contribuer à la formation de quartier plus sûrs. Avec le renforcement des capacités et le soutien financier d’ACTED, les six OSC ont mis en œuvre des projets tels que la réhabilitation d’espaces publics éducatifs et récréatifs et la fourniture d’un soutien psychosocial aux enfants et à leurs parents dans les quartiers de Benina, Ganfouda et Al-Leithi.
L’Organisation libyenne pour l’orientation et le soutien psychosocial a choisi de s’occuper des problèmes psychologiques des enfants qui ont résulté du conflit dans le quartier d’Al-Leithi, en particulier les cas de cauchemars, de violence, de colère et d’anxiété, dans le but d’aider au rétablissement de la santé mentale.
La Fondation Labayk Watani a travaillé à la restauration des installations de l’école primaire pour garçons Thwirit Eltakbeer à Ganfouda, après qu’elle ait été obligée de fermer en 2014 à cause du conflit, subissant de graves dommages structurels. L’école a rouvert en 2019 et a retrouvé sa pleine capacité, desservant les enfants d’âge scolaire du quartier de Ganfouda.